Les déclarations se multiplient la rue c'est mal, la rue c'est dangereux, la rue c'est pas pour les élèves...
Heureusement qu'on a élu à la tête de la présidence un spécialiste en sécurité intérieure, hein ?
Bref, tremblez braves parents, vos enfants sont poussés par des personnes irresponsables dans un des lieux les plus dangereux de notre beau pays : La rue !
Heureusement qu'on a élu à la tête de la présidence un spécialiste en sécurité intérieure, hein ?
Bref, tremblez braves parents, vos enfants sont poussés par des personnes irresponsables dans un des lieux les plus dangereux de notre beau pays : La rue !
Pour sur, aucun adolescent n'aurait l'idée, par lui même, de se rebeller face au pouvoir et aux institutions en défiant les lois élémentaires de la sécurité pour aller manifester pendant le temps scolaire.
C'est pourquoi l'UMP se mobilise pour mettre en garde les parents de ces jeunes manipulés, et on l'en remercie.D'un autre sens, on pourrait se dire, que manifester est un droit comme les autres, que la rue est un lieu comme les autres et que l'Etat est là, pour nous garantir "la première des libertés" : la sécurité.
Charge à l'UMP, au pouvoir, d'assurer une autre liberté, celle d'investir la rue, lors d'une manifestation comme lors du 14 juillet.
Les élèves ont donc envie de participer au débat sur leurs retraites par un procédé éprouver : "T'es foutu, les lycéens sont dans la rue!"
Et ça inquiète le pouvoir se sentant certainement incapable de protéger la jeunesse mais aussi, puisqu'il nous faut bien parfois réfléchir en dehors des discours politiques, parce que cette jeunesse est la progéniture de la majorité silencieuse chère à l'UMP.
Outre le fait que la majorité a cette particularité d'être silencieuse, elle est aussi celle qui, par son soutien, fait ou défait une grève.
Silencieusement, la majorité par son approbation, sa sympathie ou son agacement et son incompréhension d'un mouvement social, détient le pouvoir de le faire durer ou de l'anéantir...
Et cette majorité, souvent issue de la classe moyenne, n'aime pas trop devoir prendre une journée de congé pour cause de grève dans les transports en commun, par contre elle le fera sans hésiter pour les besoins de son enfant.
Voilà bien tout le problème de l'UMP auto proclamée porte parole de la France qui travaille et qui souffre les jours de grève. Cette France là, n'a qu'une idée en tête, un système de retraites viables et avantageux pour son enfant !
Le lycéen ne l'est que dans l'institution scolaire, le reste du temps, il est l'enfant de... La majorité silencieuse.
Celle qui va s'inquiéter de voir la jeunesse dans un lieu si mal fréquenté que la rue, celle qui va discuter en famille le soir à l'heure du repas et celle qui, comptera desormai parmi elle, un grèviste !
L'enfant, notre enfant, nos enfants, ne sont pas des affreux privilégiés qui nous empêchent d'aller travailler les jours de grève et quoiqu'il advienne nous auront toujours de la sympathie pour cette jeunesse qui est avant tout notre progéniture.
Et ça inquiète le pouvoir se sentant certainement incapable de protéger la jeunesse mais aussi, puisqu'il nous faut bien parfois réfléchir en dehors des discours politiques, parce que cette jeunesse est la progéniture de la majorité silencieuse chère à l'UMP.
Outre le fait que la majorité a cette particularité d'être silencieuse, elle est aussi celle qui, par son soutien, fait ou défait une grève.
Silencieusement, la majorité par son approbation, sa sympathie ou son agacement et son incompréhension d'un mouvement social, détient le pouvoir de le faire durer ou de l'anéantir...
Et cette majorité, souvent issue de la classe moyenne, n'aime pas trop devoir prendre une journée de congé pour cause de grève dans les transports en commun, par contre elle le fera sans hésiter pour les besoins de son enfant.
Voilà bien tout le problème de l'UMP auto proclamée porte parole de la France qui travaille et qui souffre les jours de grève. Cette France là, n'a qu'une idée en tête, un système de retraites viables et avantageux pour son enfant !
Le lycéen ne l'est que dans l'institution scolaire, le reste du temps, il est l'enfant de... La majorité silencieuse.
Celle qui va s'inquiéter de voir la jeunesse dans un lieu si mal fréquenté que la rue, celle qui va discuter en famille le soir à l'heure du repas et celle qui, comptera desormai parmi elle, un grèviste !
L'enfant, notre enfant, nos enfants, ne sont pas des affreux privilégiés qui nous empêchent d'aller travailler les jours de grève et quoiqu'il advienne nous auront toujours de la sympathie pour cette jeunesse qui est avant tout notre progéniture.
Le risque pour l'UMP, c'est que les travailleurs coincés redeviennent des parents inquiets pour l'avenir.
La jeunesse dans la rue, c'est la majorité silencieuse qui prend le parti des manifestants c'est le danger principal pour l'UMP.
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