Tu trouves pas ce que tu veux ? Tout est dans cette barre de recherche

jeudi 14 octobre 2010

Nicolas Sarkozy courageux ? ça se discute !


La réforme des retraites c'était LA réforme du quinquennat, celle à cause de qui le pauvre Eric Woerth s'est retrouvé au centre d'un conflit d'intérêt présumé expilquait t on, au plus haut de l'affaire Bettencourt , celle qui devait prouver au monde que Nicolas Sarkozy peut encore agir sur la scène nationale, celle qui allait faire de Nicolas Sarkozy "l'homme qui a réussi là, où les autres ont échoué"...
capture écran Le Monde.fr



Une réforme à mettre en avant quand, en 2012, le Président participera à son "à vous de juger" sans Arlette Chabot mais avec un bilan de Chef d'Etat, cette fois.

Seulement... Si la réforme un peu modifiée se fera certainement, elle ne sera peut être pas le point fort du candidat Sarkozy en 2012.

Certes, il pourra dire avec la sérénité du devoir accompli : "envers et contre tous, j'ai sauvé le système de retraites"!


Et allez savoir, peut être qu'il en restera plus de traces dans les livres d'histoire que les réformes des retraites  faites avant Nicolas Sarkozy sous Mitterrand et Chirac ?
Car même si il est de coutume, de penser que la retraite à 60 ans n'est pas une réforme ou que Balladur, Juppé et Raffarin n'ont pas modifié les retraites,
il faut avoir la mémoire juste:
on ne compte plus le nombre de gouvernements qui sont restés ferme, calme et serein pour sauver notre système de retraites et ce, malgré l'impopularité qui les guettait...
Tant de valeureux politiques qui font le sacrifice de leur popularité pour sauver notre capital retraites, moi je dis ; Que demande le peuple ?

Bref revenons à notre mouton, Nicolas Sarkozy et sa réforme qui devait le consacrer "Président le plus courageux de la vème République"...
Car si, l'homme avait dans un premier temps, penser à ruser pour obtenir des français qu'ils travaillent plus longtemps tout en tenant sa promesse de ne pas toucher à l'âge légal de la retraite, la tentation de montrer à l'Europe qu'il n'est pas paralyser sur son territoire a été plus forte (peut être son égo guerrier a-t-il joué un peu, aussi).

Et c'est avec entrain que Raymond Soubie et le Président recevaient les journalistes à l'Elysée pour "faire de la pédagogie" sur leur bébé : "la réforme du quinquennat" celle des retraites.
Jamais, lui, Nicolas Sarkozy, ne reculera... Jamais !
Et on allait voir, ce qu'on allait voir : les français le soutiendraient lui contrairement aux autres, parceque lui, sait tenir tête aux syndicats et à la gauche pour le bien de cette France silencieuse qu'il présume forcément hostile à la pensée unique symbolisée par la gauche en général.

Malheureusement, les jours passant, la France silencieuse n'a pas montré de signes de reconnaissance au Président pour sa réforme courageuse et sacrificielle et, mine de rien, Nicolas Sarkozy comme d'autres avant lui, ouvre des portes pour faire passer l'essentiel... Et surtout, s'emploie à ne plus faire de cette réforme un axe majeur de son quinquennat.

C'est ainsi, qu'il décide brusquement et contrairement à hier, de continuer à réformer notre vieux pays si sclérosé et inadapté à la mondialisation...

Nicolas Sarkozy, finalement, réformera jusqu'à la dernière minute de son quinquennat, pour ne pas rester sur l'échec de la réforme des retraites ?

A nous de juger en 2012, me dira-t-on. Et en attendant à nous d'accepter ce que le pouvoir juge arbitrairement bon pour nous, puisqu'il n'a pas annoncé la couleur en 2007, puisqu'il n'entend pas céder à la rue, puisqu'un référendum semble exclu...
Mais, rappelons à toutes fins utiles qu'il en fut de même pour Edouard Balladur, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, partis conquérants pour finir victimes sacrifielles du pouvoir d'alors, une fois l'essentiel de la mission accomplie.
Reste une dernière question:  qui assurera, pour Nicolas Sarkozy, le rôle de fusible, fonction, que le Président à bien maladroitement retiré au premier ministre ?
Sources : L'ExpressLibérationL'ExpansionLe Point


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de commenter, j'adore blablater :)