Il vient de quitter son poste de "monsieur com'" du gouvernement, ce qui lui permettra sans doute, d'être invité à commenter la campagnes présidentielle de 2012 sur les plateaux TV comme il l'a fait en 2007.
De son expérience gouvernementale, il tire 4 remarques (4 cibles) qu'il nousexpose sur son blog et qui m'ont amusées :
Première remarque : Les sondages c'est bien mais c'est "difficile à déchiffrer", "il faut beaucoup d'expérience" explique M. Saussez.
J'ai tout de suite compris que les sondages c'est trop compliqué pour moi !
"C’est pourquoi, la communauté de la communication et des médias doit s’interroger sur les conditions d’exploitation des sondages, sans aucune précaution, dans l’instantanéité médiatique." continue Thierry Saussez...
(je n'ai malheureusement pas l'espace pour développer ici toute lespolémiques nées de la publication de sondage Opinion way-Le Figaro mais Nicolas Sarkzoy et ses conseillers n'ont pas toujours été malheureux de leur publication)
Ce que reproche Thierry Saussez aux sondages publiés c'est qu'ils montrent que les français ne soutiennent pas vraiment la réforme des retraites du chef de l'Etat.
Alors qu'en fait, les français sont fans du report de l'âge de départ à la retraite... Mais ça pour le lire dans un sondage, il faut être un expert comme Thierry Saussez.
Bref, les sondages c'est bien mais c'est compliqué pour la France du bas, du coup, celle ci s'imagine qu'elle est contre quand elle est pour !
Deuxième cible du gourou de Nicolas Sarkozy: Les experts qu'on voit sur tous les plateaux TV !
" Il y en a d’excellents mais pour le reste, vous savez ce que l’on dit du consultant, c’est quelqu’un qui vous vend très cher des idées qu’il est incapable de mettre en œuvre pour lui-même. " nous explique t-il.
Je ne sais pas réellement ce qu'est un expert, mais je comprends que celui qui décrypte l'actualité politique en tant que "gourou" n'en est pas un.
3ème cible, "ceux qui s'acharnent à cultiver le pessimisme", ceux qui "exploitent le moindre dysfonctionnement, tirent sur tout ce qui bouge"... Mais non, il ne parle pas du ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy, toujours prêt à rebondir sur le moindre fait-divers !
4ème cible, les 3 précédentes à la fois plus Internet !
"multiplication des sondages exploités à des fins événementielles, experts en quête de sensationnel, tendance au dénigrement se cumulent pour nous entraîner dans une sorte de frénésie plus accentuée encore par l’instantanéité du net.", écrit le spin doctor.
Il poursuit son raisonnement, en expliquant que ces 4 facteurs entraînent les français dans une sorte de pessimisme collectif inexplicable au regard du vécu individuel.
En gros, les français s'imagineraient que la France va mal, que la société est malheureuse, alors que pas du tout :
En fait individuellement, on est super heureux et tout va bien pour nous et même que la réforme des retraites, on l'aime !
Notre perception est faussée, nous sommes manipulés par les médias qui publient les sondages, invitent des experts et donnent la parole aux déclinologues. Evidemment, Internet accentue le phénomène.
Mais pas de panique, Thierry Saussez a trouvé la solution contre cette horrible manipulation : "la communication publique", entendez la communication gouvernementale, aussi appelée propagande. Cette dernière permettrait de rétablir la vérité, de voire "le verre à moitié plein".
" La communication publique n’est ni un luxe quand tout va bien, ni le SAMU en cas de crise. C’est une longue patience, un investissement productif d’information des citoyens et donc de démocratie." Conclue l'ex monsieur com' du gouvernement !
Alors selon vous, la communication gouvernementale permet-elle de contrer la désinformation médiatique et de rétablir un minimum de démocratie ?
Sources : Le Point, LCI, Le Parisien, Le blog de Thierry Saussez
Wikio
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