Jusqu'ici le monde médiatique se passionnait pour les luttes internes au parti socialiste, oubliant qu'à l'UMP aussi, les égos ont de l'ambition...
C'est lors du dernier campus d'été du parti présidentiel et à l'approche de la désignation de son dirigeant, que l'UMP a affiché ses divisions internes.
Et même si l'an passé déjà, Jean-François Copé avait pu testé sa popularité en se faisant longuement applaudir à son arrivée au campus, interrompant du même coup Jean-Louis Borloo en plein discours. Même si, le président du groupe UMP à l'assemblée nationale avant organisé une rencontre avec la presse en marge de l'évènement... C'était le parti socialiste et ses guerres des présidentiables qui intéressaientt la presse.
C'est ainsi qu'il était de coutume d'opposer l'image d'unité de l'UMP aux querelles socialistes, va savoir pourquoi, ami internaute ?
Mais les choses changent et la rivalité Copé/Bertrand apparaît, cette fois, nettement dans nos journaux... Obligeant petit à petit les membres de l'UMP a choisir leur camps.
Aujourd'hui, après François Baroin, Bruno Le Maire, Christian Jacob et quelques autres, c'est Rachida Dati qui, s'exprimant dans Le Parisien", annonce son soutien à .... Jean-François Copé :
De plus en plus critiqué pour le manque de dynamisme de l'UMP, Xavier Bertrand voit, impuissant, Jean-François Copé cueillir les fruits des graines qu'il sème depuis 2007.
Il est de notoriété public que Xavier Bertrand est le choix de Nicolas Sarkozy pour diriger le parti présidentiel, avec les difficultés du Président et du gouvernement dans les sondages, les militants et élus UMP pourraient bien se tourner vers celui qui a toujours montré son indépendance au Président et sa fidélité au parti : Jean-François Copé.
Avec le soutien de François Baroin ou Rachida Dati, celui qui ambitionne la présidentielle de 2017, rassemble doucement mais surement les laissés pour compte du sarkozysme....
Si Jean-François Copé parvenait à prendre la tête de l'UMP, penses tu, ami posteur, qu'il dirigerait le parti de Nicolas Sarkozy comme il dirige le groupe UMP à l'assemblée, n'hésitant pas à faire acclamer François Fillon marquant ainsi la préférence des élus pour le premier ministre plutôt que le Président ou en faisant échouer le vote de lois comme l'Hadopi ?
Bien entendu, c'est Nicolas Sarkozy qui décidera du dirigeant de l'UMP mais aura-t-il le choix ? Xavier Bertrand semble en bout de course et en dehors de Jean-François Copé personne n'émerge dans ce parti... A moins qu'il ne choisisse François Fillon... si populaire ?
Entre Copé et Fillon, Nicolas Sarkozy choisira certainement le moindre mal... Dans cette perspective, observons que malgré les critiques au gouvernement, Jean-François Copé ou Rachida Dati ont toujours affirmé leur soutien au Président...
Et puis, Nicolas Sarkozy pourra-t-il se séparer d'un premier ministre tellement plus rassurant que lui aux yeux des français ?
Sources : Le parisien, Le JDD
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